samedi 5 juin 2010

Manifestation sur les hospitalisations psychiatriques à Paris


Une réforme de la loi de juin 1990 sur les hospitalisations psychiatriques a été présentée au Conseil des ministres et devrait être discutée au parlement prochainement.
Cette nouvelle loi donnera tous pouvoirs aux psychiatres pour enfermer ou mettre un citoyen sous camisole chimique, ce qui est une réelle menace pour la liberté des Français.
 Les procédures d'internement sous contrainte seront simplifiées. Un psychiatre n'aura plus besoin de l'accord de la famille pour interner une personne, et pourra décider à lui seul de la privation de libertés d'un citoyen français.
Le nombre d'internements abusifs en psychiatrie augmentera considérablement, et aucun contrôle de pourra être exercé.
 Les soins psychiatriques sous contraintes pourront être administrés en dehors de l'hôpital. Il n'y aura plus besoin de procéder à un internement pour mettre de force une personne sous traitement.
Les médicaments psychiatriques créent une dépendance chez le consommateur et ont des effets secondaires pouvant entraîner de la violence, des hallucinations ou des comportements suicidaires.
La France est l'un des pays qui consomme le plus de psychotropes au monde. L'Assurance maladie rembourse plus d'un milliard d'euros par an pour ces médicaments.
Avec cette réforme de loi, on pourra imposer à n'importe quel citoyen de se rendre régulièrement à l'hôpital pour recevoir sa dose de psychotropes. Cela risque de mettre toute la population française sous camisole chimique.
 Le psychiatre sera demain l'homme le plus puissant de France. Il pourra à lui seul décider de la liberté et ou de la séquestration d'une personne.
 Les droits de l'Homme sont menacés. La CCDH demande aux parlementaires de ne pas voter cette loi.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme dénonce les abus en psychiatrie. L'association est contactée par de nombreuses victimes chaque semaine et s'efforce de faire respecter les droits de l'Homme dans le domaine de la psychiatrie.
Pour plus d'informations, vous pouvez nous contacter par téléphone au 01 40 01 09 70 ou par mail à ccdh@wanadoo.fr.