dimanche 25 avril 2010

Communiqué de presse


Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme
BP 10076 - 75561 Paris Cedex 12
01 40 01 09 70

Paris, le 25 Avril 2010


Communiqué de presse

Manifestation de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme samedi 24 avril de 10h30 à 12h00 devant l'Hôpital Charles PERRENS. L'association a dénoncé la réforme de la loi sur les hospitalisations psychiatriques qui risque d'entrainer encore plus d'internements abusifs.

Il a été récemment annoncé par Madame le ministre de la santé que la loi du 27 juin 1990 concernant les hospitalisations psychiatriques sera réformée pour simplifier les procédures.

La procédure d'hospitalisations psychiatriques la plus utilisée en France est l'hospitalisation sous demande d'un tiers ou HDT. Cette procédure d'internements sous contrainte, faute de contrôle, laisse place à de nombreux abus
Une hospitalisation de ce genre est effectuée si une personne (le tiers) demande l'internement d'un membre de sa famille ou de son ami. Ce tiers peut également décider de la sortie de la personne internée.

La nouvelle loi voudrait que dans cette procédure, le tiers soit supprimé afin de faciliter l'hospitalisation. Le psychiatre aura alors seul le pouvoir de faire interner une personne en psychiatrie.
Et si la famille demande l'hospitalisation d'un de ses membres, elle n'aura plus aucun pouvoir quant à sa sortie.
Si cette réforme est adoptée, alors le psychiatre aura le pouvoir de décider tout seul de la liberté ou de l'enfermement d'une personne, et sans aucun moyen possible de contrôler les abus.

La CCDH met en garde le gouvernement français contre ce projet, qui risquerait d'entraîner encore plus d'internements abusifs en psychiatrie.

La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme se bat en France depuis plus de 35 ans pour dénoncer les abus dans le domaine de la psychiatrie.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter l'association par téléphone au 01 40 01 09 70 ou au 06 67 56 88 04 ou le responsable Aquitaine, M. HUET au 06 98 55 30 65 ou par mail à ccdh@wanadoo.fr.

dimanche 11 avril 2010

Manifestation pour lutter contre les abus psychiatriques


Bordeaux, le 11 Avril 2010


Communiqué de presse


Le stand de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme a eu lieu Samedi 10 Avril 2010 de 13h45 à 15h15 sur la place Saint Projet pour dénoncer les fondements non scientifique des diagnostics psychiatriques.
Depuis février 2010, le transsexualisme n'est plus considéré comme une maladie mentale en France, ce qui est une bonne chose.
Pourtant, les psychiatres l'avaient qualifié d'incurable.
Mais suite aux demandes d'associations de transsexuels, la ministre de la santé, Madame Roselyne Bachelot, a décidé par décret de rayer le transsexualisme de la liste des pathologies psychiatriques.
Cette procédure ressemble de près à celle de l'homosexualité, qui, suite aux pressions des homosexuels, avait été retiré de la liste des maladies mentales dans les années 70.
Il relèverait donc de l'État de décider si un comportement humain doit être qualifié de maladie mentale ou non. Cela montre le caractère infondé des diagnostics psychiatriques.
Il n'existe aucune preuve scientifique pour diagnostiquer à coup sûr une maladie mentale, à tel point qu'un ministre puisse enlever du jour au lendemain une maladie de la liste des pathologies psychiatriques.
Qu'en est-il alors pour toutes ces "maladies psychiatriques", dont le nombre ne cesse
d'augmenter, et qui consistent à poser une étiquette sur chaque caractéristique humaine ?
De nouveaux troubles mentaux ne cessent de s'ajouter à la longue liste des pathologies psychiatriques. Le DSM (manuel de diagnostic et statistique des troubles mentaux) a commencé par répertorier 112 maladies mentales en 1952 pour en avoir 374 en 2000. De nouvelles maladies continuent d'être inventées pour chaque aspect du comportement humain. Un nouveau DSM arrivera en 2012 où "l'addiction à internet", "le trouble de l'acheteur compulsif" ou encore le "trouble de l'alimentation excessive" devraient apparaître.
La CCDH dénonce ces abus de la psychiatrie, qui risquent de mettre toute la population sous camisole chimique à force de diagnostiquer toujours de nouvelles maladies.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme existe depuis 1974 en France et dénonce les abus dans le domaine de la psychiatrie. Contactée par de nombreuses victimes, l'association met en place des actions de sensibilisation afin que les Droits de l'Homme soit respectés en psychiatrie.
Pour plus d'information, contactez la porte-parole, Mylène Escudier, au 01 40 01 09 70 ou au 06 67 56 88 04 ou le responsable Aquitaine Philippe Huet au 06 98 55 30 65.